Auteure Indépendante

Fantaisie - Fantastique - Historique

Marie Boulay est une auteure française de fantasy. Diplômée ingénieure, sa curiosité l'a conduit à explorer divers métiers en recherche et en marketing dans l'univers de la parfumerie et de la cosmétique. En parallèle, Marie écrit depuis quinze ans et a participé à des concours de romans et de nouvelles. Sa première saga, "Parfum d'étrange, est une duologie (tome 1: Éclosion" (2021) et tome 2: Floraison (2023)) qui combine son amour des parfums, sa passion pour l'écriture et son goût pour l'imaginaire. En août 2024, Marie a publié son troisième roman, "Les Griffes du fleuve", un one shot d'urban fantasy associant mystère, légendes occitanes et créatures surnaturelles.

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Écriture et Inspiration

Comment avez-vous développé votre style d’écriture ?

Ce n’est pas très original, mais j’écris depuis que je suis toute petite. Au primaire déjà, j’écrivais des poèmes, des fables, des petites aventures. J’adore lire, et j’aime la poésie des mots. Ça me paraissait donc naturel de coucher sur le papier et d’illustrer avec des dessins les histoires que j’inventais, pour leur donner vie. Après une pause au début de ma vie active, j’ai repris l’écriture en 2011. J’avais besoin de m’évader et de retourner dans mon monde imaginaire. J’ai participé à des concours de nouvelles et des concours d’écriture. Progressivement, ma plume a mûri et s’est affirmée. J’ai encore beaucoup à apprendre mais je suis heureuse de constater que mon style plait de plus en plus au fil des mes romans.

Quels sont vos thèmes ou genres préférés ?

Enfant, j’étais une vraie boulimique de lecture, très éclectique. Je lisais vraiment tout ce qui me tombait sous la main 🙂

En grandissant, et même si je reste assez large d’esprit, j’ai développé un goût prononcé pour les lectures de l’imaginaire (fantasy, fantastique, young adult, science-fiction). Cela représente environ 75% de ce que je lis. Sans surprise, c’est aussi ce que je préfère écrire 🙂

La littérature de l’imaginaire a la capacité de me sortir de ma routine quotidienne, de me faire voyager, d’envisager que tout est possible…

Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

Je suis passionnée par la parfumerie et la cosmétique, c’est d’ailleurs mon univers professionnel initial. Cette passion m’a inspirée pour écrire Parfum d’Etrange, saga qui mêle senteurs, magie, mystère et action. J’ai puisé dans mes connaissances du domaine de la parfumerie et je les ai croisé avec les croyances liées à la sorcellerie.

La nature, l’écologie, sont aussi des thèmes qui reviennent beaucoup dans mes romans. Je trouve important de respecter cette planète qui nous donne autant de ressources et de transmettre ces valeurs de respect. Mes romans traitent aussi souvent de la place de la femme dans la société, de son évolution.

Enfin, le surnaturel est toujours présent dans mes écrits, que ce soit sous forme de magie ou de créatures fantastiques.

Y a-t-il des auteurs qui influencent votre travail ?

J’aime les romans originaux et les auteurices dont la plume mêle imaginaire, émotion et poésie, comme Audrey Alwett, Anne-Gaelle Huon, Timothée de Fombelle, Brandon Sanderson ou Robin Hobb.

Processus d’écriture

Avez-vous une routine d’écriture ?

Je suis cadre et mère de trois enfants, avec des journées très chargées. J’ai aussi besoin d’un minimum d’heures de sommeil pour être opérationnelle. J’écris donc quand je trouve le temps, en général le matin et le soir dans les transports, quand je voyage ou encore les week-ends. Je n’ai donc pas vraiment de routine d’écriture, j’essaie juste d’écrire au moins une ou deux phrase par jour pour garder une dynamique.

À quoi ressemble une journée type pour vous ?

Dans ma journée type, je me lève et me prépare pour aller travailler, je vérifie que les enfants sont prêts pour l’école, puis je prends les transports. Là j’ai environ une vingtaine de minutes pour écrire. En général, je saisis directement mon texte dans les notes de mon téléphone. Si jamais pendant la journée, entre deux réunions et mes emails, l’inspiration pointe le bout de son nez, j’ajoute ces idées dans mes notes. Le soir, j’ai de nouveau une vingtaine de minutes d’écriture dans les transports. Puis une fois les corvées du soir, le repas terminé et les enfants couchés, j’ai de nouveau un peu de temps pour soit reprendre mes notes, soit écrire davantage si jamais j’ai de l’inspiration.

Planifiez-vous vos histoires ou laissez-vous l’intrigue évoluer spontanément ?

Je suis un peu paysagiste. Au démarrage de l’écriture, j’ai les grandes lignes de l’intrigue, les intrigues secondaires et les personnages principaux, puis je me laisse porter. En général, je ne connais pas la fin avant d’avoir atteint la moitié du 1er jet. C’est d’ailleurs assez drôle car dans le quotidien et au travail je suis quelqu’un de très organisé, qui planifie tout. Mais dans l’écriture, je suis très spontanée:)

Préférez-vous écrire des dialogues, des descriptions ou des scènes d’action ?

J’aime écrire des descriptions poétiques, très sensorielles et immersives. J’adore également écrire des scènes d’action épiques. Les dialogues sont plus difficiles pour moi, même si je m’améliore de roman en roman.

Que faites-vous quand vous êtes bloqué(e) dans l’écriture ?

Je fais autre chose. Je lis, je dessine, je joue avec mes enfants. Souvent, je bloque car mon esprit est saturé par la charge de travail au boulot ou bien la charge mentale à la maison. Alors je n’insiste pas et j’attends de récupérer un peu de souffle et d’envie. L’écriture doit rester un plaisir.

Utilisez-vous des outils ou des techniques pour organiser vos idées ?

J’ai un carnet, la fonction « Notes » de mon téléphone et parfois je fais un petit croquis sur une feuille de papier… Bref, je ne suis pas vraiment outillée comme une professionnelle.

Travaillez-vous seul(e) ou faites-vous appel à des correcteurs ou bêta-lecteurs ?

Je ne travaille pas seule, et je ne conseille à personne de le faire car on manque vite d’objectivité vis-à-vis de son texte. Je fais appel à un alpha-lecteur pendant l’écriture de mon 1er jet, et plusieurs béta-lecteurs lors de la seconde réécriture (au moins 3 pour pouvoir comparer les avis). Puis, je demande à une lectrice test de relire la dernière version afin d’avoir un retour à chaud de quelqu’un qui découvre l’histoire. Enfin, j’ai recours à une correctrice professionnelle pour nettoyer et finaliser la version finale qui sera publiée.

Comment savez-vous qu’un texte est prêt pour la publication ?

Quand les béta-lecteurs et ma correctrice m’ont validé la qualité de l’histoire (le fond et la forme) et que j’ai le graphisme de couverture.

Autoédition et Gestion

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

J’ai choisi l’autoédition car c’est le seul mode d’édition qui me permet de gérer mon emploi du temps comme je le souhaite, en toute liberté. Vu comme mon agenda est chargé, je me sentirais très vite contrainte et stressée si je devais rendre des comptes quotidiennement à une maison d’édition ou me libérer pour des salons à l’autre bout de la France. En plus, dans ma carrière j’ai occupé plusieurs fonctions, scientifique, marketing, gestion de projet, etc. L’autoédition et ses multiples casquettes me permet de mettre en œuvre toutes ces compétences acquises au fil du temps.

J’apprécie de pouvoir choisir et contrôler les différentes étapes de la conception de mes romans et je m’éclate aussi dans le travail éditorial « artistique » (création de visuels, de marque-pages, d’illustration, de booktrailers) car cela nourrit ma fibre créatrice.

Quels sont les plus grands défis que vous avez rencontrés ?

Le plus grand défi de l’autoédition, c’est la communication et la promotion des romans. C’est très chronophage, sans pour autant que les résultats soient au niveau des efforts mis en œuvre. J’adore donner vie à un univers, à des personnages, raconter leur histoire, transmettre, mais je trouve que le peu de visibilité qui résulte de tout ce travail est très frustrant. On parle beaucoup du syndrome de l’imposteur, mais je trouve que mon plus gros problème, c’est plutôt le syndrome de la femme invisible 😉

Quelles plateformes utilisez-vous pour imprimer vos livres ?

Pour ma duologie « Parfum d’Etrange », j’ai utilisé la plateforme Books on Demand pour imprimer mes romans, mais pour mon dernier roman « Les Griffes du Fleuve » j’ai opté pour Amazon KDP.

Comment gérez-vous l’écriture, la promotion et la vente de vos livres ?

Si vous avez lu mes réponses précédentes, vous avez compris que je fais surtout du mieux que je peux, tout en préservant mon équilibre familial et professionnel. et en essayant de garder un peu de temps pour moi. Mes ventes ne sont donc pas aussi élevées que si je passais mes week-end en salons, mais je suis sereine avec cette situation. Ma priorité reste mes enfants, ma santé mentale, et que l’écriture reste un plaisir.

Quelles stratégies utilisez-vous pour promouvoir vos œuvres ?

J’utilise les réseaux sociaux, j’ai un blog et une boutique en ligne.

Il y a aussi des comptes et des bloggeurs ou bloggeuses qui ont la gentillesse de donner de la visibilité, comme vous le faites.

Enfin, je participe à quelques salons du livre et quelques dédicaces en librairie.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite se lancer dans l’autoédition ?

De s’armer de patience, de s’entourer des bonnes personnes et de ne pas s’oublier en cours de route. Et d’avoir un travail à côté (au moins au début) 😉

Projets et Perspectives

Les retours des lecteurs influencent-ils votre travail ?

Les retours des lecteurs, comme ceux des béta-lecteurs ou des correcteurs permettent d’identifier des axes d’amélioration pour progresser. C’est important d’analyser les critiques constructives et d’identifier ce qui doit être pris en compte.

Collaborez-vous parfois avec d’autres auteurs ?

Non.

Quels sont vos projets à venir ?

J’ai publié en 2024 un roman « one shot » de urban fantasy, « Les Griffes du fleuve » dans lequel Claire, le personnage principal, enquête sur le passé énigmatique de sa grand-mère, morte par noyade et obsédée par les mythes provençaux. Mystère, légendes occitanes et créatures surnaturelles… Cette histoire est pour les amateurs de suspense et d’imaginaire 🙂

Désormais, je suis en pleine écriture de mon quatrième roman, L’Etoffe des Sortilèges, une fantasy historique qui se déroule au début du XXème siècle dans la ville de Lyon. Au programme : magie, canuts, ésotérisme, enquête et mystère.