Auteure Indépendante

Drame - Psychologie - Feel Good

Je suis une auteure qui adore jouer avec les mots.

Pour moi, écrire a toujours été un moyen de communication à part entière : tout ce qui ne peut se dire peut s'écrire. C'est pour cela que l'expression des émotions de mes personnages prend une grande place dans mes écrits.

De manière générale, mes romans traitent de sujets qui me sont chers, mais aussi d'actualité, tantôt tabous, tantôt victimes de préjugés et de stéréotypes, comme la fin de vie, l'avortement, l'acceptation de soi, la santé mentale ou encore les normes de la société. Je porte une attention particulière aux émotions et au réalisme.

Mes personnages ne sont pas parfaits, ont des défauts, des failles à travers lesquelles ils laissent entrer ou jaillir la lumière, ce qui les rend d'autant plus humains. Ma deuxième passion, la musique, tient une grande place dans mes romans. Susciter la réflexion et le questionnement de soi chez ses lecteurs est un point clef de la fonction de l'écrivain, selon moi.

Je réalise également des chroniques littéraires de romans auto-édités ou de maison d'édition indépendantes, afin de mettre en avant de nouveaux auteurs et mes coups de cœur littéraires que vous pouvez retrouver sur mon blog.

Écriture et Inspiration

Comment avez-vous développé votre style d’écriture ?

Je ne considère pas que j’ai un style particulier, mais je dirais que je m’inspire de mon quotidien et m’applique à faire ressentir des émotions à mes lecteurs.

Quels sont vos thèmes ou genres préférés ?

Feel-good et fiction contemporaine.

Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

Mon quotidien et mon propre vécu, le témoignages de personnes issues des milieux sociaux et pro relatifs à mes personnages et l’actualité.

Y a-t-il des auteurs qui influencent votre travail ?

Virginie Despentes pour la plume et l’aspect « brut », réaliste, percutant.

Lorraine Fouchet pour les émotions et les personnages.

Claudie Gallay pour les ambiances générales.

Processus d’écriture

Avez-vous une routine d’écriture ?

Je n’ai pas particulièrement de routine d’écriture, mis à part noter mon avancée après chaque session pour savoir où j’en suis dans mon plan et ce que j’ai fait. J’ai déjà testé une routine particulière et ai constaté que cela minait mon inspiration.

À quoi ressemble une journée type pour vous ?

Pas de journée type avec moi ! Etant autoentrepreneure freelance dans la création de sites web pour les auteurs de livres, chaque journée apporte son lot de surprises, de challenges et de rencontres… ce qui m’inspire réellement ! Le tout est de ne pas oublier l’écriture dans tout cela.

Planifiez-vous vos histoires ou laissez-vous l’intrigue évoluer spontanément ?

Pour mes premiers romans, j’étais totalement jardinière, sans trop planifier ce que j’allais écrire et me laissant porter par mes personnages et ce que j’avais envie de dire. Cela avait pour conséquences que je passais trop de temps à réécrire et repenser certains passages avec des incohérences et cela se ressentait à la lecture. Aujourd’hui, j’ai appris et suis devenue architecte pour construire mes romans. J’ai un plan, chaque chapitre et ce qu’il doit dire, raconter, démontrer est prévu à l’avance pour savoir où aller et ne pas me perdre dans les informations… parce que je considère que si je suis perdue, le lecteur aussi… et ce n’est pas le but !

Préférez-vous écrire des dialogues, des descriptions ou des scènes d’action ?

Mes romans étant parfois assez contemplatifs, je préfère et me débrouille mieux dans les passages narratifs, c’est plus facile pour moi et c’est cela que je préfère. Mais les dialogues et les scènes d’actions sont tout aussi importants ! C’est pour cela que je les prévois d’avance et m’applique à les rendre le plus vivant possible. Cela s’apprend.

Que faites-vous quand vous êtes bloqué(e) dans l’écriture ?

Je ne me force surtout pas ! En effet, je l’ai déjà fait et cela se ressent dans mon écriture qui ne semble pas très naturelle et, souvent, je dois réécrire les passages « forcés » donc cela me fait perdre du temps… alors autant le prendre, ce temps ! Le prendre pour réfléchir, pour laisser poser, pour retrouver l’inspiration.

Utilisez-vous des outils ou des techniques pour organiser vos idées ?

Oui, j’ai un fidèle carnet « Préparation et suivi de projet » par Shealynn Royan, qui me permet d’organiser tout mon roman de A à Z et d’avoir toutes mes idées au même endroit.

Travaillez-vous seul(e) ou faites-vous appel à des correcteurs ou bêta-lecteurs ?

Dans un premier temps, je travaille seule, jusqu’à la fin du premier jet et une première corrections. Ensuite, bien entendu, je fais appel à ma super équipe de bêta-lectrices et de correcteurs pour l’autoédition !

Comment savez-vous qu’un texte est prêt pour la publication ?

Quand j’ai l’impression que je tourne en rond dans ma relecture et que tout semble dit. C’est physique, je le ressens, comme si mes personnages n’avaient plus rien à me dire et étaient prêts pour aller raconter leur histoire aux lecteurs.ices !

Autoédition et Gestion

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

J’ai actuellement 2 romans (sur 4) en auto-édition et je sais que le prochain le sera aussi. Cela s’est imposé au départ par les sujets abordés, qui ne pouvaient pas être accessibles et ne plaisaient pas aux maisons d’édition. Ensuite, j’ai apprécié la liberté que cela me procure. Etant autodidacte au quotidien, j’aime faire les choses de A à Z et suivre mon projet.

J’ai également trouvé une communauté et rencontré des auteurs.ices de talent et je pense sincèrement que j’aime en faire partie !

Quels sont les plus grands défis que vous avez rencontrés ?

La création de ma couverture ! Je sais qu’il y a de très bon.nes graphistes pro qui sont là pour ça, mais au début, je n’avais pas le budget pour le faire. Alors, je me suis formée !

Ensuite, je dirais, comme beaucoup, de faire connaître mes livres, surtout ceux avec des thématiques phares un peu sensibles, comme la fin de vie, qui ne peuvent pas plaire ou toucher tout le monde… et c’est tant mieux !

Quelles plateformes utilisez-vous pour imprimer vos livres ?

Je suis fan de Bookelis pour la qualité de leurs impressions et leur SAV. Bon, par contre, c’est un peu cher avec des frais de port de foliiiiie, alors je passe aussi par Amazon KDP pour certains formats.

Comment gérez-vous l’écriture, la promotion et la vente de vos livres ?

J’essaie d’être constante et régulière dans mes publications, de diversifier ma manière et mon contenu pour parler de mes livres et les plateformes sur lesquels j’en parle. Je ne me mets pas la pression là-dessus non plus, parce qu’il faut, pour moi, que cela reste un plaisir et non une contrainte, d’autant plus que je ne suis pas une pro du marketing. Commercialiser soi-même ses livres est un travail à part entière et je dois faire la part des choses pour préserver mon activité professionnelle.

Quelles stratégies utilisez-vous pour promouvoir vos œuvres ?

Je n’ai pas de stratégie à proprement parler.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite se lancer dans l’autoédition ?

Ne pas avoir peur de se lancer ! Oui, je sais, plus facile à dire qu’à faire, mais on a la chance d’avoir aujourd’hui une multitude d’outils et de supports pour faire connaître et publier ses livres… alors testez ! Il y a des choses qui marcheront moins bien que d’autres, qui vous plairont moins que d’autres… et c’est normal ! Le tout est de trouver VOTRE manière d’être un auteur dans le monde de l’autoédition !

Projets et Perspectives

Les retours des lecteurs influencent-ils votre travail ?

Non.

Collaborez-vous parfois avec d’autres auteurs ?

Non.

Quels sont vos projets à venir ?

Je suis en train d’écrire mon 5e roman, qui est un projet que j’ai depuis longtemps dans un coin de mon cerveau et qu’il fallait que je murisse un peu (beaucoup), car il comporte pas mal de choses personnelles et de sujets sensibles (encore ! eh oui, sinon, ce ne serait pas un roman de Wendy Baqué, vous diront mes lecteurs !), mais très importants… sauf que je ne peux pas en parler n’importe comment ni me baser uniquement sur mon expérience personnelle. La travail de recherche documentaire et sur la manière de le dire prend du temps.

Je peux d’ores et déjà révéler que cela parlera d’identité de genre et de transidentité, de violences parentales et de relations toxiques… mais y’aura quand même une belle histoire d’amour… d’amitié… je vous laisse deviner !

Objectif : le publier en 2025. Vais-je réussir ?