Auteure Indépendante

Aventure - Fantaisie - Jeunesse

Rêveuse et grande lectrice depuis mon plus jeune âge, je me suis mise à écrire vers 15 ans, lorsque je suis devenue interne et que jouer avec ma sœur et coinventer des histoires nous était plus difficile. Depuis, j’essaie de retranscrire ce qui sort de mon imagination débordante dans une multitude d’histoires. La fantasy est mon genre de prédilection, mais j’écris globalement tout ce qui me vient en rêve.

Écriture et Inspiration

Comment avez-vous développé votre style d’écriture ?

Pour développer mon style d’écriture, j’ai lu, énormément. Et je continue de le faire.

Il a ensuite fallu que je trouve ma propre plume et, pour cela, rien de plus important que d’écrire, écrire, écrire, et encore écrire.

Quels sont vos thèmes ou genres préférés ?

Je suis une adepte des littératures de l’imaginaire. J’aime rêver d’aventure auprès de la fantasy, j’aime m’indigner sur notre société à travers la science-fiction et mon cœur fond pour la romance.

Au niveau des thèmes que j’aime aborder, il y a l’évolution, le passage à l’âge adulte, puis les phases suivantes.

Il y a aussi la famille, l’amitié… l’amour sous toutes ses formes !

Le harcèlement et l’acceptation de ses différences sont des thèmes assez présents dans mes romans.

Évidemment, j’aime la magie, le merveilleux, l’aventure, la découverte de soi.

Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

Je suis une très grande lectrice et je regarde énormément de séries et de films. Tout cela nourrit mon imaginaire.

Sans reprendre les idées, mon cerveau les ingère, les broie, les mélanges et les transforme pour me les ressortir en rêves qui sont souvent le point de départ de mes romans.

Y a-t-il des auteurs qui influencent votre travail ?

Bien sûr ! Dans mes bases, je pense immédiatement à Sophie Audouin-Mamikonian, l’autrice de Tara Duncan. Au début, mon style était très proche du sien, puis j’ai appris à m’en éloigner. La saga Eragon a également nourri mon amour de la fantasy et fait découvrir le monde des dragonniers.

Plus récemment, je ne manque pas une sortie de AD Martel, qui crée à chaque roman des personnages incroyables, ou de Roncedor, qui possède un imaginaire sans fin et me fait découvrir des créatures merveilleuses !

Processus d’écriture

Avez-vous une routine d’écriture ?

Je n’ai pas encore réussi à mettre en place de routine, car j’accepte d’évoluer sans cesse.

Je pensais être plus du matin, et cela s’est avéré pour les phases d’écriture. Pourtant, je préfère l’après-midi pour la réécriture et les corrections.

Parfois, il se passe de longs mois sans que j’écrive une seule ligne. Ce n’est pas pour autant que mes histoires n’évoluent pas, tranquillement, dans ma tête.

Puis, à certaines périodes de l’année, au contraire, j’enchaîne.

À quoi ressemble une journée type pour vous ?

Planifiez-vous vos histoires ou laissez-vous l’intrigue évoluer spontanément ?

Quand j’ai commencé à écrire, je préférais me laisser porter totalement. Mais j’ai découvert que cela signifiait faire plus de réécritures.

Depuis, j’essaie de préparer un minimum chaque projet de roman, tout en me laissant la possibilité de changer d’avis en cours de route.

Je prépare notamment mes fiches personnages, les fiches d’univers et de créatures, ma carte. Et je pose les grandes lignes de mon histoire sur des post-its.

Préférez-vous écrire des dialogues, des descriptions ou des scènes d’action ?

Sans parler de préférence, les scènes d’actions et les dialogues me viennent plus naturellement que les descriptions.

D’ailleurs, cela se ressent dans mes premiers jets ; souvent, à cette étape, j’écris le gros de l’histoire et je surligne en jaune tous les endroits où je devrais rajouter plus de descriptions dans un second temps.

Dans mon processus d’écriture, je commence donc par un premier jet sommaire et j’enchaîne immédiatement après avoir posé la dernière ligne. À ce moment, je connais les grandes lignes de mon histoire et je sais si elles me conviennent ou pas. Je peux donc me nourrir de cette ambiance pour prendre le temps d’aller plus loin dans l’immersion.

Que faites-vous quand vous êtes bloqué(e) dans l’écriture ?

Eh bien, je n’écris pas. J’écoute des podcasts inspirants, je prends une douche, je dors, je lis, etc.

Bref, je vais chercher le déclic ailleurs, dans la détente.

Si vraiment cela dure trop, je vais au bout de mon roman en le bâclant sévèrement, pour essayer de comprendre ce qui ne va pas dans cette histoire.

Car, pour moi, un blocage d’écriture vient souvent d’un manque de confiance en mon roman et en la direction que je lui ai fait prendre.

Utilisez-vous des outils ou des techniques pour organiser vos idées ?

J’ai commencé à m’organiser petit à petit. D’abord en découvrant la méthode du NanoWrimo, que j’applique au minimum, mais qui m’a permis de créer une base d’organisation.

Et, plus récemment, grâce à la méthode post-it qui fonctionne vraiment très bien pour moi.

Travaillez-vous seul(e) ou faites-vous appel à des correcteurs ou bêta-lecteurs ?

Rien de tel qu’une équipe pour se rassurer, se débloquer et bonifier un livre !

J’ai une équipe d’alpha et bêta-lectrices, qui change légèrement pour chaque projet (mais j’essaie d’en avoir au moins quatre pour chaque livre). Et, à la fin, je fais appel à une correctrice.

Comment savez-vous qu’un texte est prêt pour la publication ?

Je sais qu’un texte est prêt lorsque j’en suis satisfaite, que mon équipe de primolectrices est satisfaite, et que je réalise que mes réécritures ne concernent plus que des modifications de mots ou de phrases. Pas de fond.

Autoédition et Gestion

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

J’ai choisi l’autoédition pour la liberté qu’elle apportait : je peux choisir avec qui je travaille, quand je publie un livre et ce qu’il contiendra.

J’étais intriguée de vivre la création d’un livre de A à Z.

Quels sont les plus grands défis que vous avez rencontrés ?

Il y en a plein !

La publication de mon premier roman m’a permis de découvrir les différentes étapes de la publication et la diffusion d’un livre et dans sa médiatisation.

Faire connaître ses livres est un des plus grands défis en autoédition.

Ensuite, je peux parler de ma campagne Ulule pour mon album jeunesse. Lancer une campagne de ce type est éprouvant, mais si gratifiant ! J’ai adoré !

Quelles plateformes utilisez-vous pour imprimer vos livres ?

Pour mes romans, je passe par le service d’impression à la demande d’Amazon.

Pour mon album jeunesse, je travaille avec un imprimeur professionnel.

Comment gérez-vous l’écriture, la promotion et la vente de vos livres ?

Quelles stratégies utilisez-vous pour promouvoir vos œuvres ?

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite se lancer dans l’autoédition ?

Fonce !

Essaie et découvre ce qui fonctionne pour toi et tes projets.

Permets-toi d’échouer, de recommencer et – surtout – de t’amuser et de rêver !

Projets et Perspectives

Les retours des lecteurs influencent-ils votre travail ?

J’ai le plaisir d’avoir une communauté bienveillante et positive !

Le retour de mes lecteurs et lectrices me fait donc le plus grand bien, mais ce n’est pas tout !

L’exemple de La princesse et les papillons : ce livre pour enfants est disponible depuis des années sur Amazon et possède une très bonne moyenne. Quand j’ai décidé d’en faire une version papier, j’ai lu les commentaires. Certains adoraient la fin ouverte (majoritairement les adultes qui tombaient dessus), d’autres en étaient frustrés.

Pour ma campagne Ulule, j’ai donc choisi d’écouter mes lecteurs et de m’adapter à eux. J’ai créé une nouvelle fin, avec une morale, plus proche de ce qu’on attend d’un livre pour enfants (et des Fables de La Fontaine, que j’adore).

Collaborez-vous parfois avec d’autres auteurs ?

Mes collaborations avec d’autres auteurs sont plus liées à la promotion (promotions croisées) ou à des échanges variés.

Je trouve que le milieu de l’autoédition est un milieu d’entraide forte et j’aime échanger sur Instagram ou en salon avec les autres auteurs.

Les sujets sont vastes : les salons, la vie d’autrice, les méthodes et stratégies testées, etc.

De mon côté, je n’hésite pas non plus à demander de l’aide à des auteurs plus expérimentés si je sais qu’ils peuvent m’aider à débloquer une situation précise.

Mais le soutien s’affiche de différentes manières : je m’engage beaucoup avec les comptes des autres auteurs, je lis énormément de livres autoédités et j’en parle à mes abonnés (notamment en newsletter), etc.

À côté de cela, je vends mes services en consulting ou en création de maquettes de livre pour les auteurs qui en auraient besoin.

Quels sont vos projets à venir ?

J’ai une multitude de projets !

Actuellement, je prépare la sortie d’un one-shot, dans le même univers que ma trilogie La Laïsha. Il ne me manque plus que la couverture !

En parallèle, j’avance sur le tome 3 de ma trilogie.

Et je m’autoriserai bientôt à commencer un nouveau projet.

En lice : un album jeunesse avec une petite pierre aventureuse comme héroïne ; un one-shot d’Urban fantasy ; ou de nouvelles briques à mon univers étendu.