Auteur Indépendant

Dystopie - Science-Fiction

Du haut de mes 31 ans, je me perds souvent dans mon imaginaire, lieu peuplé d'histoires voyageant dans des univers variés. Je couche alors ces histoires sur le papier, faisant à mon tour voyager mes lecteurs d'un taxi américain au monde d'un futur dystopique, en passant par des contrés médiévales peuplés de créatures étranges, en compagnie d'un éthologue, ou encore dans un village attaqué par des loups-garous, à travers le ressenti d'une petite fille...

Je raconte ces histoires essentiellement à travers des nouvelles, récit court permettant de se concentrer sur l'essentiel.

Écriture et Inspiration

Comment avez-vous développé votre style d’écriture ?

En écrivant ! Encore et encore !

C’est pour cela que j’écris essentiellement des nouvelles. Cela permet d’aller à l’essentiel, de s’entraîner sur ce qui nous intéresse.

Évidemment, la lecture est également importante. L’imagination c’est un muscle qu’il faut entraîner et nourrir. Consommer d’autres œuvres artistiques, c’est la nourrir.

Quels sont vos thèmes ou genres préférés ?

Principalement la fantastique / la fantasy. Je trempe parfois dans la SF, mais vraiment rarement.

Et encore plus rarement, de la dystopie.

Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

Beaucoup de choses, je dirai. Je joue pas mal aux jeux-vidéo, ils y en a donc des bribes, mais vraiment que des bribes.

Je m’ouvre un peu au cinéma, j’essaye donc de visualiser mes scène comme celle d’un film. De me demander ce qui me marquerait dans une scène, et j’essaye de le retranscrire.

Et inversement, des scènes dans leurs dispositions, me donnent des idées, comme comment l’orienter, le dialogue, le ressenti.

Pour ce qui est des noms, je n’en ai pas vraiment. Voir pas du tout.

Y a-t-il des auteurs qui influencent votre travail ?

Pas spécialement.

Processus d’écriture

Avez-vous une routine d’écriture ?

Il n’y a rien de très précis, notamment en terme d’horaires.

Je me rends quotidiennement dans un espace de co-working pour écrire. Garder un lien social était important, voire primordial.

J’aime faire les premiers jets manuellement. L’écriture à la main est intéressante. Sa lenteur me fait un peu ressentir la longueur des scènes. Si je trouve que c’est long, ou que c’est court, à lire ça sera pareil.

Puis réécriture numérique, assez longue, et correction, tout le barda.

À quoi ressemble une journée type pour vous ?

Il n’y en a pas. Je fais en fonction du moment, et de mes envies. Si j’ai envie d’écrire, je me donne un temps pour le faire, idem pour de la relecture / correction…

Je ne suis pas d’emplois du temps et ne me donne pas d’impératifs.

Planifiez-vous vos histoires ou laissez-vous l’intrigue évoluer spontanément ?

Je laisse l’intrigue évoluer. J’ai une idée du début à peu près, de la fin, et de quelques points par lesquels je souhaite passer.

Puis, c’est parti.

Cela commence souvent par une idée de ce que je souhaite écrire, un sujet, une idée, un élément que je souhaite développer. ça tourne un moment dans ma tête, puis je couche les choses sur le papier.

Préférez-vous écrire des dialogues, des descriptions ou des scènes d’action ?

J’ai du mal avec les descriptions, mais pour le reste cela ne me dérange pas.

Il faut rendre ça vivant. Un dialogue doit fourmiller d’actions et des personnalités des personnages.

Des amis doivent avoir des blagues qui leurs sont propres, se chamailler, se connaître.

Le silence doit peser, avoir une signification.

Que faites-vous quand vous êtes bloqué(e) dans l’écriture ?

Cela dépend.

J’essaye de comprendre le blocage, et d’y répondre.

Si c’est un manque d’envie, je laisse ça de côté et j’y reviens plus tard.

Si c’est un manque de vocabulaire, ou le fait que je n’arrive pas à exprimer ce que je veux dire, je tourne et retourne la chose jusqu’à ce que ça passe.

Je fais aussi des exercices d’écriture, pour développer un peu plus l’imaginaire.

chercher des synonymes, des antonymes ou des reformulations aide beaucoup.

et parfois c’est simplement que ce n’est pas le jour, ça sera mieux le lendemain…

Utilisez-vous des outils ou des techniques pour organiser vos idées ?

Rien du tout.

Travaillez-vous seul(e) ou faites-vous appel à des correcteurs ou bêta-lecteurs ?

Pour l’instant seul, mais je vais faire davantage appel à des correcteurs, n’étant pas bon en correction.

Comment savez-vous qu’un texte est prêt pour la publication ?

Aucune idée, souvent je le sens, et je le partage.

Autoédition et Gestion

Pourquoi avez-vous choisi l’autoédition ?

Honnêtement, pour deux raisons :

— La rémunération. Le fait que l’auteur soit destiné à manger les restes sur le prix de vente m’exaspère. Sans lui, les maisons d’édition vendrait de jolis carnets avec des nombres de pages aléatoires. Nous sommes moins visibles, c’est vrai, mais on gagne un peu plus par livre vendu.

— La liberté. Je peux m’organiser comme je l’entends, écrire sur ce qu’il me plait, comme il me plait…

Quels sont les plus grands défis que vous avez rencontrés ?

La communication et se faire connaître.

Je ne les ai pas encore surmonté, mais je grimpe les marches une par une, à mon rythme.

ça va venir.

Quelles plateformes utilisez-vous pour imprimer vos livres ?

Thebookedition.com.

Premier pas dans le monde de l’édition fait grâce à eux. Techniquement, il est possible de commencer gratuitement.

Récemment, je me suis mis sur Amazon kdp. J’attends d’en voir les résultats.

Comment gérez-vous l’écriture, la promotion et la vente de vos livres ?

Au petit bonheur la chance. Je suis un partisan de « tu commence une tâche, tu la finie, puis tu passes à la suite. »

Je découpe donc ce que je fais, en essayant de faire un peu de chaque tous les jours.

Quelles stratégies utilisez-vous pour promouvoir vos œuvres ?

Pour l’instant, essentiellement les réseaux sociaux.

J’y partage ce que j’écris, pas tout, pour que les lecteurs se fassent un avis.

Je propose également des services de presse, donnant un peu plus de visibilité.

S’y trouve également les liens pour acheter les livres. Peu utilisés pour l’instant.

Je me suis également tourné vers les librairies autour de chez moi, essuyant beaucoup de refus.

Je réessayerais prochainement.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite se lancer dans l’autoédition ?

— Lancez-vous !

C’est probablement le plus difficile à faire. Nous nous demandons toujours si nous savons le faire. Il n’y a qu’en essayant que nous le savons.

— Plantez-vous !

Vous allez échouer, plus d’une fois. Mais c’est pas grave, et ça ne doit pas l’être. Relevez-vous, et persévérez. Ceux qui réussissent ne sont pas la norme. Ceux qui triment et se plantent le sont.

— Persévérez !

Projets et Perspectives

Les retours des lecteurs influencent-ils votre travail ?

Les retours m’influent assez peu.

J’écris premièrement pour moi. Non pas que je les ignore. J’écris ce qui me plait, m’intéresse. Si j’écris, c’est avec une idée et une façon de faire que j’ai apprivoisé.

J’aime faire les choses miennes avant de créer à partir de celles-ci.

Collaborez-vous parfois avec d’autres auteurs ?

Pas pour le moment.

Mais je ne suis pas contre l’idée.

Quels sont vos projets à venir ?

Oh, disons que plusieurs nouvelles sont en cours d’écriture. Une vous enverra sur la Lune, une autre dans un ascenseur…

Et évidemment, il y a le gros projet, le roman, traitant de lycanthropes.

J’en reparlerai plus tard, mais il y a une histoire de petite fille, liée à ce projet.